- LA JEUNESSE
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À côté d'elle, tout près,
Parlant sans arrêt,
Était ce qu'elle voulait,
Ce qu'elle n'avait,
Ce qu'elle ne pouvait avoir,
Mais ce qu'elle pouvait voir.
Elle ne pouvait l'atteindre,
Ni le peindre.
Elle l'avait perdu,
Elle ne l'aurait plus.
Nul ne savait comment elle ne l'avait plus,
Sauf elle qui n'en pouvait plus.
Comment ravoir ce qu'elle désirait,
Ce qu'elle n'avait ?
La jeunesse une fois partie,
N'existait plus dans sa vie.
Ce qu'elle ne comprenait,
C'était comment elle faisait,
Quand elle était petite,
Pour croire tous les mythes,
Histoires sans queue ni tête.
Quand elle était petite, elle aimait les fêtes.
Maintenant ce n'est plus rien pour elle,
Qui n'avait jamais aimé les querelles.
Elle n'avait qu'à aller droit devant,
Sans se soucier des grands.
Plus rien ne lui faisait peur,
Mais tout faisait son malheur.
Elle souhaitait être une petite fille,
Qui avait une famille,
Car elle était sans parents,
Depuis très longtemps.
- - Anne -
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